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La nouvelle odyssée du capitalisme

Pour en savoir plus après la parution du numéro double de Problèmes Economiques n° 2.704-2.705 des 14-21 mars 2001

 

 

Le capitalisme dans l'histoire

Av. J.-C.
8000 av. J.-C.
Révolution agricole de l'âge néolithique. Au Moyen-Orient , premières cultures et élevage.

700 av J.-C.
Premières pièces métalliques .

800- 200 av. J.-C.
Développement d'un vaste réseau d'échanges dans l'ensemble du monde méditérranéen.

Ap. J.-C.
100 ap. J.C.
Apparition de crises inflationnistes.

400 - 600.
Les invasions barbares mettent fin au commerce méditerranéen.

1000.
Système des pièces de monnaies de Charlemagne.

1000 - 1300
Les années "vaches grasses" : progrès techniques, développement démographique, expansion des villes.
1100 - 1200.
Emergence des cités-Etats (Venise, Gènes puis Anvers) qui développent le commerce lointain et les techniques bancaires et financières.
Vers 1250.
Le Florin d'or, premières banques de dépôt, Marco Polo en Chine.

1300 - 1450
Les années noires pour l'Europe (Guerre de Cent ans, ravage de la peste, déroute du commerce). La Ligue hanséatique, un réseau de villes nordiques, résiste avec succès à la tourmente. Apparition des cum pania , ancêtres des entreprises internationales.
Vers 1400.
La banque des Médicis devient l'agent budgétaire de l'Eglise.
1453.
Découverte de l'imprimerie par Gutenberg à Mayence.

1450 - 1620
L'époque des découvertes, retour de la croissance.
1492.
Découverte du nouveau monde par Christophe Colomb.
1510.
Les premiers esclaves sont déportées en Amérique.
1517.
Luther lance la réforme.
Vers 1520.
La famille des Fugger finance les monarchies européennes.
Vers 1550 - 1580.
Anvers, puis Amsterdam sont le centre du commerce mondial.
1571.
Fondation de la bourse de Londres.
1588.
Les Anglais détruisent l'Armada espagnole. Fin du siècle d'or espagnol.
Vers 1590.
L'importation de l'argent du nouveau monde provoque une importante crise d'inflation en Europe. Anvers, Augsbourg, Francfurt, Lyon et Venise sont les principaux centres financiers.
1600.
Création de la compagnie anglaise des Indes orientales.
1618 - 1648.
La guerre de trente ans ruine l'Europe et sème la famine.

1620 - 1720
Retour des grandes crises . L'époque de l'absolutisme.
1634 - 1637.
Tulipomania aux Pays-Bas (bulle spéculative autour des bulbes de tulipe).
1662 (à partir de).
Colbert instaure le Colbertisme, basé sur le modèle du mercantilisme.
1688.
La Glorieuse révolution en Angleterre. Développement d'un Etat-nation moderne et de l'économie anglaise.
1694.
Fondation de la Banque d'Angleterre.
1716.
John Law crée la Banque générale qui émet ses propres billets, garantis par des dépôts de monnaie métallique.

1720 - 1800
Période des inventions . Les produits des colonies enrichissent l'Europe.
1733. J
ohn Kay invente la navette volante qui révolutionne le tissage.
1735.
Abraham Darby jette les bases de la métallurgie au charbon.
1769.
Watt fait breveter la machine à vapeur.
1771.
Développement du métier à tisser hydraulique.
1774.
Seul l'or a cours légal en Angleterre.
1776 - 1783.
Guerre d'indépendance des Américains.
1773.
Création de la bourse des valeurs de Londres.
1780 - 1800.
Décollage économique de l'Angleterre. France (1789) déclaration des droits de l'homme : "la propriété est un droit inviolable et sacré" (art. 17). Loi Le Chapelier (1791) : interdiction de toute "réunion ouvrière empêchant le libre exercice de l'industrie" (art. 8). Code Civil (1804). Tous ces éléments fournissent un cadre juridique propice à l'activité capitaliste.
1800.
Création de la Banque de France qui a le monopole des billets.

1800 - 1871 Première révolution industrielle .
1803.
La bourse de Londres publie sa première liste de cotation.
1804.
Première locomotive à vapeur.
1819.
Le British Factory Act interdit l'emploi des enfants de moins de 9 ans. Panique financière aux Etats-Unis : perte de marchés à l'exportation.
1823.
Corn Laws.
1830.
Prise d'Alger par les Français ; début de la grande vague de colonisations de l'époque industrielle.
1830 - 1831.
Premières lignes de chemin de fer à vapeur en Angleterre.
1834.
Union douanière allemande sous l'égide de la Prusse.
1844.
En France, loi sur la propriété intellectuelle et les brevets.
1860.
Traité de libre-échange entre l'Angleterre et la France.
1860 - 1870.
Nombreuses innovations techniques : soude, wagon frigorifique, béton armé, aciers spéciaux, transport du courant par fil, dynamite.
1870.
Les Etats-Unis dépassent l'Angleterre en terme de Produit intérieur brut.
1871.
Bismarck réalise l'unité de l'Allemagne ; le pays s'industrialise massivement par la suite.

1873 - 1945
De l'impérialisme à la fragmentation du monde.
1873 - 1895.
"Grande dépression".
1883 - 1889.
Lois sociales bismarkiennes en Allemagne.
1884 - 1885.
Partage de l'Afrique sur la conférence de Berlin.
1892.
Retour du protectionnisme en France avec les tarifs Méline.
1897.
Mise au point du moteur de Diesel.
1913.
Ford instaure le travail à la chaîne et marque ainsi l'avènement du taylorisme.
1914.
L'attentat de Sarajevo provoque la Première guerre mondiale.
1917.
Révolution bolchévique en Russie.
1923.
Hyperinflation en Allemagne.
1928.
Découverte de la pénicilline.
1929.
Krach boursier à New York, suivi de la grande dépression durant laquelle la production chute de 40 % et le commerce de 30 % en volume.
1932.
Début de la politique du New Deal aux Etats-Unis.
1936.
Réformes économiques sous le Front populaire en France.
1939 - 1945. Deuxième guerre mondiale qui précipite le déclin de l'Europe et de ses colonies.
1944. L'accord de Bretton Woods institue un système monétaire international avec le dollar comme pivot. Création du Fonds monétaire international et d ela Banque mondiale.

1945 - 1975
Les trente glorieuses et l'État keynésien redistributeur.
1945.
Début de la guerre froide.
1945 - 1946.
La France et l'Angleterre créent un système de sécurité sociale.
1947.
Plan Marshall pour l'Europe. Accord général sur le commerce et les tarifs douaniers (GATT).
1957.
Le traité de Rome institue la Communauté économique européenne (CEE). Naissance des euro-dollars.
1960.
Fondation de l'OPEP (organisation des pays exportateurs de pétrole) .
1971.
Crise économique aux Etats-Unis et rupture du système monétaire international de Bretton Woods.
1972.
Le Dow-Jones dépasse les 1000 points.
1973 - 1974.
Premier choc pétrolier, suivi d'une stagflation mondiale. Début du recyclage des pétro-dollars.

1975 - 2001
De la crise à la mondialisation de l'économie.
1979.
Deuxième choc pétrolier. Création du Système monétaire européen (SME).
1979-1981.
Arrivée de Thatcher et Reagan au pouvoir. Mise en place d'une politique économique de l'offre et libéralisation des mouvements de capitaux.
1982.
Début de la crise de la dette dans les pays en développement.
1986.
Contre-choc pétrolier, le prix du pétrole retrouve son niveau de 1973.
1987.
Krach mondial des bourses.
1989.
Chute du mur de Berlin et début de la transition vers l'économie de marché à l'Est.
1992.
Signature du traité de Maastricht. Accord de libre-échange nord-américain.
1994.
Création de l'OMC (organisation mondiale du commerce). Crise financière mexicaine.
1995 (à partir de ).
Explosion du nombre de fusions-acquisitions et de firmes multinationales.
1997 - 1998.
Crise financière asiatique, russe et brésilienne.
1999.
Lancement de l'union monétaire européen et de l'e. La population mondiale atteint 6 milliards d'hommes.
1999 - 2000.
Euphorie boursière autour de la nouvelle économie liée à l'internet, puis correction de la bulle spéculative.

Sources : Greenwald, D. (sous la dir. de) (1984), Encyclopédie économique , Économica, Paris ; " Mille ans d'économie ", L'Expansion , numéro spécial, n° 611, 16 décembre 1999.

 

 

Les mots du capitalisme

Bourse
Symbole du capitalisme, la bourse est le lieu où s'échangent les valeurs mobilières, actions, obligations, options… Les places boursières au sens strict n'existent plus physiquement. En 1998, la criée de la bourse de Paris au palais Brongniart a été remplacée par des réseaux informatiques.

Capitalisme
Si le mot de capital est né dès les années 1300, il faut attendre le XIXe siècle pour que apparaisse le terme de capitalisme. L'expression a pour auteurs les socialistes allemands. Le capitalisme est d'abord un concept. Il sert, en effet, à décrire un mode de production mais il est aussi une idéologie dans le sens où il a été constamment opposé au socialisme. Pour Sombart et Perroux, trois éléments majeurs caractérisant le système capitaliste : une attitude (ou esprit du capitalisme), un cadre formel (définissant les règles de l'activité économique) et des procédés technique (permettant la production des biens). En outre, loin d'être un objet figé, le capitalisme s'inscrit dans une dynamique en perpétuelle transformation : il fut ainsi tour à tour marchand, industriel, post-industriel…, et recouvre de multiples réalités.

Capitalistes
Au sens strict, un capitaliste possède un capital qu'il investit afin d'en dégager un profit le plus élevé possible. Il existe en fait une pléiade de capitalistes, selon les époques et les analyses : aujourd'hui actionnaire ou spéculateur, il peut aussi être entrepreneur et manager. Au Moyen-Âge il était marchand ou banquier. Le bourgeois incarne de son côté le capitaliste dans l'analyse marxiste.

Classes sociales
Si K. Marx a fait un usage intensif de la notion de classes sociales, la majeure partie des penseurs du XIXe siècle estiment que sa paternité lui est cependant antérieur. Pour le philosophe allemand, les classes sociales ne sont pas des " agrégats d'individus " mais un " système de positions antagonistes définies par des rapports sociaux ". Les rapports de production sont à l'origine de la division sociale en deux groupes distincts : les détenteurs des moyens de production (capitalistes) et ceux qui ne possèdent que leur force de travail (prolétaires). Les classes sociales n'existent que dans le cadre de la lutte des classes, lutte par laquelle elles prennent conscience d'elles-mêmes, ce qui constitue le moteur de l'histoire.

Concurrence
Loi essentielle de l'économie de marché, elle stimule l'activité, oblige en permanence les entreprises à s'adapter au changement, élimine les rentes de situation et nivelle les prix. En science économique, la théorie de l'équilibre général est fondée sur l'hypothèse de la concurrence pure et parfaite. Ce modèle idéal ne constitue néanmoins qu'un point de référence, la réalité étant plus complexe.

Crises
L'histoire du capitalisme est jalonnée de crises. Pour ne retenir que celles du XXème, on en recense trois majeures, dans les années trente, soixante-dix et quatre-vingt-dix. Contraction de la production, faillites, chômage, baisse des salaires, tensions sociale... ces crises marquent pour certains une période d'adaptation, pour d'autres, il s'agit d'une mutation du mode de production.

Économie de marché
L'échange marchand préexiste au système capitaliste. Vers la fin du Moyen-Âge apparaît un nouveau type de marché, où le marchand possède deux avantages décisifs : il sert désormais d'intermédiaire entre le producteur et le consommateur, et il dispose de sommes d'argent considérables qui lui permettent d'acheter d'avance la marchandise. Dorénavant posséder l'argent permet de gagner de l'argent, le capitalisme est né et avec lui l'économie dite de marché.

Entrepreneur
À la tête de l'entreprise, l'entrepreneur joue un rôle central dans système capitaliste. Il organise la production, assume les risques et exerce une fonction d'autorité. Selon Schumpeter, sa fonction pourrait être menacée car l'innovation tend à devenir routinière et les bureaux d'études de la grande entreprise relèguent à l'arrière-plan l'action de l'innovateur.

Entreprise
Placée au cœur du système capitaliste, elle est une unité qui vend sur le marché des biens et des services qu'elle produit par la combinaison de facteurs de production (travail et capital). Son objectif premier est en règle générale de réaliser le profit maximum.

Esprit du capitalisme
Selon Sombart, trois traits définissent l'esprit du capitalisme : l'esprit d'acquisition, l'esprit de concurrence et l'esprit de rationalité. De son côté Weber s'interroge sur l'influence de la religion sur les comportements économiques. Pour lui, l'éthique protestante contient des traits communs à l'attitude capitaliste, en particulier l'épargne du profit. L'idéologie du capitalisme prône dans la société contemporaine la modernité et l'efficacité du marché dans les domaines des services publics après avoir vanté, par exemple, les mérites de la hiérarchie ou de la sécurité des carrières dans les années soixante.

Exploitation
Pour la théorie marxiste, l'exploitation se produit lorsque le travailleur est moins payé que ce qu'il produit. L'exploitation prend un aspect volontaire dans le système capitaliste car les contrats de travail entre les agents (travailleurs d'un côté, capita-listes de l'autre) sont passés librement.

Libéralisme
Élaborée au cours du XIXème siècle notamment à partir des travaux d'A. Smith, la doctrine libérale repose sur trois piliers : la propriété privée, la libre entreprise et la libre concurrence. Il existerait selon elle une ordre économique naturel, fruit des interactions entre les agents (main invisible). La crise des années trente a donné naissance à un courant néo-libéral reconnaissant les im-perfections du marché et attribuant à l'État un rôle de régulateur de la sphère marchande. Les privatisations des vingt dernières années dans les pays industrialisés témoignent d'un retour appuyé à la doctrine initiale.

Marxisme
Doctrine et méthode d'analyse élaborées par K. Marx et F. Engels puis par leurs disciples, le marxisme (ou tout du moins sa théorie économique) vise à expliquer le fonctionnement du système économique. Dans le système capitaliste, la force de travail crée une valeur supérieure à celle de son entretien produisant ainsi une plus-value que s'approprient les détenteurs des moyens de production. Cette appropriation, assurée par la légalité de la propriété privée, donne naissance au profit, si le capital est réalisé, et permet l'accumulation du capital. Il existe cependant une baisse tendancielle du taux de profit liée à l'exploitation de la force de travail, et que les concentrations cherchent à pallier. Les crises consécutives au déséquilibre de la répartition du profit provoque à terme une crise générale débouchant sur la révolution sociale.

Modèles nationaux de capitalisme
À partir des années 1970-1980, des tentatives de clas-sification des différents modèles nationaux de capitalisme apparaîssent : le modèle anglo-saxon (États-Unis, Grande-Bretagne…) - recherche du profit à court terme, faible intervention étatique, fortes inégalités - ; le modèle rhénan (Allemagne, Europe du Nord) ou " économie sociale de marché " - investissements à long terme, recherche du consensus entre partenaires sociaux, primauté de l'entreprise sur l'actionnaire, intervention de l'État comme protecteur, régulateur et entrepreneur - ; le modèle étatique (France, Italie) - l'État joue un rôle majeur dans la direction de l'économie de marché - ; le modèle asiatique (Japon, NPI) - le rôle de l'État également déterminant et nationalisme économique. La transition des pays d'Europe centrale et orientale vers l'économie de marché donne lieu à son tour à l'émergence d'un nouveau type de capitalisme.

Mondialisation
Elle caractérise le passage d'une économie internationale (stade dit de l'internationalisation de l'économie), dans laquelle des nations politiquement autonomes assument l'organisation de leur espace économique national, entretiennent des échanges économiques plus ou moins importants, à une économie mondiale, dans laquelle des nations sont intégrées à un espace économique mondial qui échappe aux régulations étatiques nationales. Les anglophones parlent de globalisation.

Profit
Le profit économique n'est qu'un synonyme de bénéfice, résultant d'un excédent de recettes sur les coûts. En situation de concurrence et de rendements constants, les profits tendent vers zéro. L'usage courant du terme profit renvoie à la somme de la rémunération du capital et du profit économique. Si pour Marx le profit provient de l'exploitation, pour Schumpeter, il rémunère l'innovation. Enfin, selon Knight, deux facteurs expliqueraient le profit : le monopole et l'incertitude.

Propriété privée
Élément fondateur de l'économie de marché car elle permet l'échange entre les agents individuels, la propriété privée des moyens de production s'oppose par conséquent à la propriété de l'État des écono-mies socialistes. Les capitalistes sont ceux qui détiennent les moyens de production. Pour l'économiste américain R. Coase, l'unique rôle l'État est de définir et faire respecter les droits de propriété pour permettre un fonctionnement efficace du marché.

Salariat
Il est constitué de l'ensemble des in-dividus qui vendent librement leur force de travail moyennant salaire. La relation salariale, symbole de l'exploitation pour Marx, est devenue au début du XXe siècle avec l'avènement du fordisme le signe de l'homogénéisation de la société même s'il est vrai qu'avec le développement du chômage de masse et des formes particulières d'emploi à partir des années quatre-vingt, le salariat a beaucoup perdu de cette homogénéité.

 

La petite bibliothèque du capitalisme

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