- De 1960 à 1994 la croissance économique mondiale moyenne a triplé entraînant sur la même période un doublement de la consommation d'énergie et des émissions de CO2. (doc 1)
- L'effet de serre (=> réchauffement planète) est la conséquence directe de l'activité industrielle, de l'urbanisation et de la généralisation de la consommation de masse qui accompagnent la croissance économique (voir taux d'équipement des ménages en automobiles, généralisation de la climatisation…) et qui n'a cessé de s'accroître à l'échelle planétaire depuis la 2ème guerre mondiale et surtout et d'abord dans les PID. (doc 2)
- A court terme, malgré l'augmentation du prix des énergies fossiles (pétrole notamment), la consommation d'énergie est faiblement élastique aux prix (voir graph doc 1 : la diminution de la consommation d'énergie consécutive au choc pétrolier de 1973 n'est que de courte durée) car il faut changer les moyens de production (remplacer les machines gourmandes en énergies et polluantes prend du temps et coûte de l'argent) mais aussi les modes de vie et de consommation (gaspillage de l'eau potable domestique et de l'électricité, agriculture intensive, packaging et emballages de plus en plus importants dans l'agroalimentaire, consommation de biens importés occasionnant des pollutions importantes (fruits hors saison, textile importé de plus en plus d'Asie…) … (doc 2)
- La production et donc la croissance économique engendrent des effets externes négatifs (pollutions, dégradations de l'environnement…). Cette caractéristique (le pollueur est rarement ou trop faiblement le payeur) n'incite pas les producteurs à préserver l'environnement. (doc 3)
- Les incitations (écotaxes) ne suffisent souvent pas à inciter les producteurs à investir pour moins polluer. (doc 3)
- Les quotas et écotaxes peuvent casser la croissance économique s'ils renchérissent trop les coûts de production et les prix à la consommation. (doc 3)
- Les producteurs se saisissent de plus en plus de l'environnement pour en faire un argument de marketing souvent seulement comme une façade (simple argument de vente sans réelle volonté)
- « Les experts de l'OCDE sont formels : les progrès technologiques ne suffiront pas à corriger les méfaits de la croissance économique sur l'environnement et la santé » (doc 4) |