Ce qu'il faut retenir du TM sur le commerce extérieur

PES1 - Lycée Koeberlé – Mme Galy

X = exportations M = importations Cext. = commerce extérieur

 

 

Page 36 « Découvrir » Solde positif du cext. de la France (X>M) de 1991 à 2003 . X et M sont liées puisqu'elles évoluent parallèlement (voir allure du graphique)

Page 36 doc8   le rapport M/PIB indique le degré de dépendance de l'économie française aux importations de B&S. Le coefficient de dépendance (M/PIB x 100) et d'ouverture (X/PIB x 100) environ = à 28% du PIB en 2004 environ = au taux d'ouverture ([(X + M) / 2] / PIB x 100) de la France en 2004 puisque X environ = M en 2004 ).

NB : Le taux d'ouverture sert à mesurer et comparer dans le temps et dans l'espace le degré d'ouverture d'une économie à travers le poids de ses M et X dans son PIB.

Page 38 doc14 Points forts (X>M) du cext. en 2003 : tourisme, automobile, agroalimentaire, agriculture, biens d'équipement (mais de moins en moins excédentaire par rapport à 1978 sauf pour agroalimentaire qui croit depuis 1978). Points faibles (X<M) : énergie, biens de consommation, biens intermédiaires (déficits stagnent ou se réduisent –énergie- depuis 1978).

Page 39 doc 15   forte croissance économique => hausse des importations de biens de consommation et intermédiaires et surtout d'énergie, d'où souvent croissance accompagnée d'un creusement du déficit du cext. Donc déficit du cext. est souvent un signe de bonne santé économique d'une économie. Fragilités du cext  : (1) cext. français est dépendant de la conjoncture internationale (si ralentissement de la croissance de l'économie mondiale, baisse X et baisse M donc baisse taux d'ouverture = repli économique, par ex. lors de la crise de 29) ; (2) forte interdépendance avec ses partenaires car les échanges de la France sont concentrés sur quelques pays (U.E. et surtout Allemagne) ; (3) cext. excédentaire sur des filières d'activité en déclin (= automobile surtout). Solde commercial positif signifie souvent baisse des M (car â croissance du PIB) et non ­ des X ( ­ compétitivité des entreprises exportatrices), d'où M<X, donc pas un bon signe pour l'économie française.

Page 39 Exercice   En 2003, la France importe d'abord de l'U.E. (72% de ses M) puis de l'Asie (13%), puis Amérique (9%) puis Afrique (5%) puis Proche et Moyen-Orient (2%). La France exporte d'abord vers l'U.E. (72% de ses X) puis vers l'Amérique (10%), l'Asie (7,5%), l'Afrique (5,5%) et le Proche et Moyen-Orient (3%). Le solde est négatif (X<M) pour les échanges avec la zone € et l' Asie (taux de couverture < 100 respectivement 98,5 et 59,3%), positif avec les autres zones géographiques (taux de couverture > 100).

NB : Quel est l'intérêt de calculer le taux de couverture par rapport au simple calcul du solde commercial ? Le taux de couverture permet de comparer des soldes commerciaux de pays ou de biens ayant des ordres de grandeurs très différents, puisqu'ils sont tous ramenés à un % et non en valeur absolue).

 

Si vous voulez allez plus loin (parce que cela vous intéresse : « Apprendre le cext avec l'INSEE »

 

 

 

marjorie.galy@wanadoo.fr